ID
14684
Auteurs
François Rechenmann
Introduction
Mouche, homme, souris, chimpanzé, chien... les annonces de la disponibilité du texte complet de génomes se succèdent à un rythme soutenu, accompagnées de déclarations souvent enthousiastes sur les perspectives scientifiques ainsi ouvertes. Mais disposer d'un texte est une chose, l'interpréter en est une autre. Heureusement, informaticiens et biologistes travaillent conjointement à la conception d'algorithmes dédiés à l'analyse de ces milliards de lettres.
Domaines applicatifs

À la recherche de régions codantes

Contenu
iframe {max-width: none !important;} [caption id="" align="alignright" width="230"] Cette roue visualise le code génétique, c'est-à-dire la correspondance entre les 64 triplets de nucléotides (sur les trois pistes internes) et les 20 acides aminés (sur la piste périphérique).
Par exemple, le triplet ACA code l'acide aminé thréonine, désigné par la lettre T.[/caption]

Stricto sensu, le génome d'un organisme est l'ensemble de ses gènes ; autrement dit, l'information nécessaire à ses cellules pour synthétiser les protéines qui assurent des fonctions diverses : structure, transport, catalyse, etc. Par extension, le terme génome désigne également le support physique de cette information, la molécule d'ADN (acide désoxyribonucléique), composant des chromosomes présents au sein de chacune des cellules de l'organisme. L'ADN est un enchaînement de nucléotides de quatre types différents distingués par leur base azotée : adénine, thymine, cytosine et guanine, et notés par les initiales A, T, C et G. Et c'est cet enchaînement qui code l'information génétique, au même titre qu'une suite de 0 et de 1 peut coder un son, une image ou une suite d'instructions.

Au sein d'un gène, et plus précisément au sein de sa région codante (ou CDS pour CoDing Sequence), la suite des triplets de nucléotides, appelés codons, dicte la séquence en acides aminés de la protéine.

La correspondance entre les 64 (43) codons possibles et les 20 acides aminés constitue le code génétique, identique à peu de variantes près chez tous les organismes vivants.

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iframe {max-width: none !important;} [caption id="" align="alignright" width="230"] Cette roue visualise le code génétique, c'est-à-dire la correspondance entre les 64 triplets de nucléotides (sur les trois pistes internes) et les 20 acides aminés (sur la piste périphérique).
Par exemple, le triplet ACA code l'acide aminé thréonine, désigné par la lettre T.[/caption]

Stricto sensu, le génome d'un organisme est l'ensemble de ses gènes ; autrement dit, l'information nécessaire à ses cellules pour synthétiser les protéines qui assurent des fonctions diverses : structure, transport, catalyse, etc. Par extension, le terme génome désigne également le support physique de cette information, la molécule d'ADN (acide désoxyribonucléique), composant des chromosomes présents au sein de chacune des cellules de l'organisme. L'ADN est un enchaînement de nucléotides de quatre types différents distingués par leur base azotée : adénine, thymine, cytosine et guanine, et notés par les initiales A, T, C et G. Et c'est cet enchaînement qui code l'information génétique, au même titre qu'une suite de 0 et de 1 peut coder un son, une image ou une suite d'instructions.

Au sein d'un gène, et plus précisément au sein de sa région codante (ou CDS pour CoDing Sequence), la suite des triplets de nucléotides, appelés codons, dicte la séquence en acides aminés de la protéine.

La correspondance entre les 64 (43) codons possibles et les 20 acides aminés constitue le code génétique, identique à peu de variantes près chez tous les organismes vivants.

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François Rechenmann
Introduction
Mouche, homme, souris, chimpanzé, chien... les annonces de la disponibilité du texte complet de génomes se succèdent à un rythme soutenu, accompagnées de déclarations souvent enthousiastes sur les perspectives scientifiques ainsi ouvertes. Mais disposer d'un texte est une chose, l'interpréter en est une autre. Heureusement, informaticiens et biologistes travaillent conjointement à la conception d'algorithmes dédiés à l'analyse de ces milliards de lettres.
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iframe {max-width: none !important;} [caption id="" align="alignright" width="230"] Cette roue visualise le code génétique, c'est-à-dire la correspondance entre les 64 triplets de nucléotides (sur les trois pistes internes) et les 20 acides aminés (sur la piste périphérique).
Par exemple, le triplet ACA code l'acide aminé thréonine, désigné par la lettre T.[/caption]

Stricto sensu, le génome d'un organisme est l'ensemble de ses gènes ; autrement dit, l'information nécessaire à ses cellules pour synthétiser les protéines qui assurent des fonctions diverses : structure, transport, catalyse, etc. Par extension, le terme génome désigne également le support physique de cette information, la molécule d'ADN (acide désoxyribonucléique), composant des chromosomes présents au sein de chacune des cellules de l'organisme. L'ADN est un enchaînement de nucléotides de quatre types différents distingués par leur base azotée : adénine, thymine, cytosine et guanine, et notés par les initiales A, T, C et G. Et c'est cet enchaînement qui code l'information génétique, au même titre qu'une suite de 0 et de 1 peut coder un son, une image ou une suite d'instructions.

Au sein d'un gène, et plus précisément au sein de sa région codante (ou CDS pour CoDing Sequence), la suite des triplets de nucléotides, appelés codons, dicte la séquence en acides aminés de la protéine.

La correspondance entre les 64 (43) codons possibles et les 20 acides aminés constitue le code génétique, identique à peu de variantes près chez tous les organismes vivants.

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